Je vous présente une technique réalisé par Tezio ( du forum de la conquête spatiale): l'éclairage d'une maquette de l'intérieur:
Eclairage
En effet, je me suis dit qu’il serait bien de pouvoir mettre en valeur tout le travail réalisé à l’intérieur en rajoutant une bonne lumière à l’intérieur.
Voulant tester rapidement ça, j’ai pris ce type de lampes adhésive que l’on colle à l’intérieur des placards et qui fonctionnent avec des leds.
La lumière froide bien bleutée m’a convaincu et j’ai commencé à la démonter.
J’ai confié les soudures à un collègue de l’usine où je travaille – merci Nicolas.
Après avoir isolé les soudures avec de la colle bi-composants, j’ai rassemblé tout les fils pour faire une grosse boulette en répartissant les trois leds tous les 30°.
Un petit fil de fer, traversant la coque de la partie habitable assurant la fixation, un plot de Patafix permettra d’assurer le réglage.
Le tout logé sous la paroi supérieure avec une casquette (vue précédemment) qui viendra masquer les leds lorsque l’on regardera par l’arrière.
J’emballe les câblages situés à l’intérieur en alu pou faire passer tout ça, façon ‘’technique’’.
Et je ressors à l’extérieur en profitant d’une plaque de connectique intérieur.
Alimentation. Pour alimenter tout ça, je fais le choix de faire passer chaque fil le long des pates du LK.
Comme le socle du LK sera collé sur le sol lunaire et y restera, je traverserais le pied, le sol pour atteindre le socle et le logement des pilles qui seront intégrées dans le socle.
Comme le pied à une forme particulière que j’aimerais bien faire voir, j’imagine même que l’un des pieds sera posé sur un rocher, et le fil traversera tout ça. Du boulot en perspective.
Donc je commence par passer chaque câble d’alim sur la base, du point d’arrivée situé en bas du mat ombilical, en le faisant passer sous la structure pour atteindre le haut de la jambe.
Le long de la jambe, je dénude le câble pour plaquer les fils avec du papier alu le long du tube, caché derrière. Arrivé en bas, on reprend le fil gainé et on attend la suite.
Je fais de même pour l’autre pied arrière avec le second fil.
Bras ombilical. Pourquoi ne pas l’utiliser comme en vrai ?
Comme je souhaite pouvoir monter que l’étage supérieur décolle, je décide d’utiliser le mécanisme du bras ombilical pour assurer la connectique 4,5v de la maquette.
Une vielle paire de lunette (la seconde) va me permettre de tester et de réaliser l’articulation.
Heureusement qu’il y en a deux, car les branches de lunettes n’aiment pas trop être tordues.
Dernier point, la connectique. Il faut qu’elle soit, fiable, petite, voire très petite, que l’on puisse souder des fils…en gros, mission difficile.
J’ameute mon réseau à ‘’l’usine’’ sans résultat.
C’est un ami, Hubert – merci Hubert ! – qui me trouve en un coup de fil la petite merveille.
Comme dans les films d’espionnage et comme je suis impatient de récupérer cette connectique, c’est dans un sachet collé sur sa boite aux lettre que je récupère les précieuses pièces et me lance dans les premiers essais.
Comme je ne sais pas bien souder, les fixations en plastiques fondent illico et je décide d’utiliser individuellement chaque connectique.
Soudure, pose sur une plaque d’ABS, colle bi-composants, pour les males et les femelles.
Pour l’intégrer dans son aspect maquette, je réalise deux plaques de connectiques qui intègrent le véritable dispositif.
Bon, c’est bien beau tout ça, mais ça donne quoi ?
Le moment de vérité approche. C’est sur, il faudra vérifier toutes les soudures mais je ne peux attendre plus.…
Contacts provisoires et on allume.
Déjà on se dit que dans un décor sombre, on fera de belles photos du LK seul sur la Lune.
Et puis, on se met dans les conditions de la maquette finie et on ouvre l’arrière.
Là, je me dis que j’aurais de quoi avoir de la matière pour dessiner des trucs…
Voilà ce que l’on verra par la porte…
Maintenant l’envers du décor, j’enlève l’avant – certainement pour la dernière fois – pour voir le dispositif en place, sous la casquette.
La prochaine opération sera de coller l’avant, boucher tous les trous et fermer la porte dans l’objectif d’une éventuelle peinture extérieure. On retrouvera l’intérieur à la fin de la maquette, dans quelques mois….
Mais nous tous, nous savons ce qu’il y a à l’intérieur.
[i]Désolé pour ce monologue, mais ce ‘’mini blog’’ me permet de faire ce que je n’ais jamais fait en 16 ans de maquettiste, un suivi en détail pour donner des idées à mes collègues passionnés comme moi. Le maitre mot : patience.
Merci a Tezio ( soyouz 31) pour sont autorisation de reproduction de sa technique; le montage avec lequel il a réalisé cet éclairage est le LK russe. Vous pouvez suivre ce montage sur ce lien
Eclairage
En effet, je me suis dit qu’il serait bien de pouvoir mettre en valeur tout le travail réalisé à l’intérieur en rajoutant une bonne lumière à l’intérieur.
Voulant tester rapidement ça, j’ai pris ce type de lampes adhésive que l’on colle à l’intérieur des placards et qui fonctionnent avec des leds.
La lumière froide bien bleutée m’a convaincu et j’ai commencé à la démonter.
J’ai confié les soudures à un collègue de l’usine où je travaille – merci Nicolas.
Après avoir isolé les soudures avec de la colle bi-composants, j’ai rassemblé tout les fils pour faire une grosse boulette en répartissant les trois leds tous les 30°.
Un petit fil de fer, traversant la coque de la partie habitable assurant la fixation, un plot de Patafix permettra d’assurer le réglage.
Le tout logé sous la paroi supérieure avec une casquette (vue précédemment) qui viendra masquer les leds lorsque l’on regardera par l’arrière.
J’emballe les câblages situés à l’intérieur en alu pou faire passer tout ça, façon ‘’technique’’.
Et je ressors à l’extérieur en profitant d’une plaque de connectique intérieur.
Alimentation. Pour alimenter tout ça, je fais le choix de faire passer chaque fil le long des pates du LK.
Comme le socle du LK sera collé sur le sol lunaire et y restera, je traverserais le pied, le sol pour atteindre le socle et le logement des pilles qui seront intégrées dans le socle.
Comme le pied à une forme particulière que j’aimerais bien faire voir, j’imagine même que l’un des pieds sera posé sur un rocher, et le fil traversera tout ça. Du boulot en perspective.
Donc je commence par passer chaque câble d’alim sur la base, du point d’arrivée situé en bas du mat ombilical, en le faisant passer sous la structure pour atteindre le haut de la jambe.
Le long de la jambe, je dénude le câble pour plaquer les fils avec du papier alu le long du tube, caché derrière. Arrivé en bas, on reprend le fil gainé et on attend la suite.
Je fais de même pour l’autre pied arrière avec le second fil.
Bras ombilical. Pourquoi ne pas l’utiliser comme en vrai ?
Comme je souhaite pouvoir monter que l’étage supérieur décolle, je décide d’utiliser le mécanisme du bras ombilical pour assurer la connectique 4,5v de la maquette.
Une vielle paire de lunette (la seconde) va me permettre de tester et de réaliser l’articulation.
Heureusement qu’il y en a deux, car les branches de lunettes n’aiment pas trop être tordues.
Dernier point, la connectique. Il faut qu’elle soit, fiable, petite, voire très petite, que l’on puisse souder des fils…en gros, mission difficile.
J’ameute mon réseau à ‘’l’usine’’ sans résultat.
C’est un ami, Hubert – merci Hubert ! – qui me trouve en un coup de fil la petite merveille.
Comme dans les films d’espionnage et comme je suis impatient de récupérer cette connectique, c’est dans un sachet collé sur sa boite aux lettre que je récupère les précieuses pièces et me lance dans les premiers essais.
Comme je ne sais pas bien souder, les fixations en plastiques fondent illico et je décide d’utiliser individuellement chaque connectique.
Soudure, pose sur une plaque d’ABS, colle bi-composants, pour les males et les femelles.
Pour l’intégrer dans son aspect maquette, je réalise deux plaques de connectiques qui intègrent le véritable dispositif.
Bon, c’est bien beau tout ça, mais ça donne quoi ?
Le moment de vérité approche. C’est sur, il faudra vérifier toutes les soudures mais je ne peux attendre plus.…
Contacts provisoires et on allume.
Déjà on se dit que dans un décor sombre, on fera de belles photos du LK seul sur la Lune.
Et puis, on se met dans les conditions de la maquette finie et on ouvre l’arrière.
Là, je me dis que j’aurais de quoi avoir de la matière pour dessiner des trucs…
Voilà ce que l’on verra par la porte…
Maintenant l’envers du décor, j’enlève l’avant – certainement pour la dernière fois – pour voir le dispositif en place, sous la casquette.
La prochaine opération sera de coller l’avant, boucher tous les trous et fermer la porte dans l’objectif d’une éventuelle peinture extérieure. On retrouvera l’intérieur à la fin de la maquette, dans quelques mois….
Mais nous tous, nous savons ce qu’il y a à l’intérieur.
[i]Désolé pour ce monologue, mais ce ‘’mini blog’’ me permet de faire ce que je n’ais jamais fait en 16 ans de maquettiste, un suivi en détail pour donner des idées à mes collègues passionnés comme moi. Le maitre mot : patience.
Merci a Tezio ( soyouz 31) pour sont autorisation de reproduction de sa technique; le montage avec lequel il a réalisé cet éclairage est le LK russe. Vous pouvez suivre ce montage sur ce lien