Bonjour,
Après Vostok et Soyouz au 1/144ème et quelques maquettes aéronautiques, l’envie m’est venue de construire la sonde américaine VOYAGER, réalisée par la marque japonaise Hasegawa, au 1/48ème.
Ayant vu, avant de commencer cette maquette, que les mats de cette sonde étaient en plastique plein, avec les structures métalliques en relief difficiles à peindre, je me suis décidé à acheter la pochette « Eduard » de pièces de photo-découpe en métal, permettant un bien meilleur rendu de nombreuses pièces de la maquette.
Construire une sonde telle que Voyager, c'est vraiment différent de la construction d'un avion ou une fusée dont la forme des pièces est souvent intuitive.
Rien de tel là, et outre l’identification des différentes parties de la sonde, un gros travail de recherches d’images des sondes Voyager (1 et 2 étaient identiques) fut fait au préalable, mais nombre de ces images représentaient les divers états des sondes au cours de leur longue fabrication et période de tests, ce qui fait que ce fut difficile de se rendre compte des couleurs et aspects finaux des sondes pour l’espace, ces dernières étant repliées pour rentrer sous la coiffe du lanceur, lors des dernières images prises.
La maquette Hasegawa, bien détaillée est pleine de petites pièces et les plans joints doivent être parfois regardés à deux fois pour ne pas se tromper au cours de la construction. Y ajouter les pièces Eduard multiplie encore les difficultés d’assemblage de toutes les pièces ou leur remplacement éventuel.
De nombreuses pièces Hasegawa et Eduard sont d’abord peintes au préalable, car difficilement accessibles une fois montées.
J’en ai aussi profité pour peindre en gris clair les tranches du pourtour de l’antenne parabolique de la sonde, telles qu’on les voit juste avant d’être incluses dans la coiffe du lanceur.
Le montage commence par la plateforme centrale électronique, en y incluant les couronnes métalliques Eduard cernant les pourtours de cette plateforme, puis en peignant ou collant divers détails de surface.
La construction continue avec le montage de l’antenne parabolique recouverte de film plastique transparent pour éviter de tacher le plastique blanc de la parabole. Les pieds de support de la sonde dans le lanceur sont collés sous le bloc électronique, ainsi que quelques pièces sur les flancs de la plateforme électronique.
Il y a ensuite le montage de nombreux instruments scientifiques indépendants et du générateur thermo-électrique à radio-isotopes, avec de nombreuses plaques Eduard recouvrant les parois externes du générateur.
Certaines pièces Eduard comme le câblage du pylône de la parabole sont très délicates à coller et ce n’est pas facile de faire un bon rendu des optiques scientifiques. Les diverses parties indépendantes se montent et sont détaillées petit à petit, avec de nombreuses pièces Eduard très fines, telles les cercles du pourtour des caméras. Je fais par contre le tri et rejette les pièces Eduard trop fragiles tels les trépieds supportant certains appareils scientifiques ou risquant de mal tenir collées sur la maquette. En conséquence, j’affine des pièces Hasegawa que je conserve.
Je colle les arceaux qui maintiendront la parabole sur le bloc central électronique, ainsi que le support de la flèche future du magnétomètre de champ magnétique faible. Puis, je rajoute un boitier argenté au bloc des caméras et un autre à l’intérieur du mat des instruments sous le futur spectromètre plasma. Je peins aussi les contours du bloc optique.
Commence le moment redouté du montage des mats Eduard à bien plier et coller malgré le peu de support utilisable. Le plus dur sera de coller le long mat du magnétomètre pour champ magnétique faible et opérer une torsion de 120° entre les deux extrémités du long mat.
L’antenne est reliée au bloc électronique central et les 2 parties du mat du magnétomètre pour champ magnétique faible sont collées, mais les torsions sur un mat de section triangulaire en metal doux ne sont pas sans effet… Il y aura à faire de nombreuses reprises de colle et des redressements de tôle plane tordue par la torsion à 120°.
Ce sera le travail des prochaines sessions sur cette maquette, en sus de la suite de l'assemblage des différents blocs de la sonde.
Merci d'avoir suivi jusqu'à là et à bientôt !
A SUIVRE
Après Vostok et Soyouz au 1/144ème et quelques maquettes aéronautiques, l’envie m’est venue de construire la sonde américaine VOYAGER, réalisée par la marque japonaise Hasegawa, au 1/48ème.
Ayant vu, avant de commencer cette maquette, que les mats de cette sonde étaient en plastique plein, avec les structures métalliques en relief difficiles à peindre, je me suis décidé à acheter la pochette « Eduard » de pièces de photo-découpe en métal, permettant un bien meilleur rendu de nombreuses pièces de la maquette.
Construire une sonde telle que Voyager, c'est vraiment différent de la construction d'un avion ou une fusée dont la forme des pièces est souvent intuitive.
Rien de tel là, et outre l’identification des différentes parties de la sonde, un gros travail de recherches d’images des sondes Voyager (1 et 2 étaient identiques) fut fait au préalable, mais nombre de ces images représentaient les divers états des sondes au cours de leur longue fabrication et période de tests, ce qui fait que ce fut difficile de se rendre compte des couleurs et aspects finaux des sondes pour l’espace, ces dernières étant repliées pour rentrer sous la coiffe du lanceur, lors des dernières images prises.
La maquette Hasegawa, bien détaillée est pleine de petites pièces et les plans joints doivent être parfois regardés à deux fois pour ne pas se tromper au cours de la construction. Y ajouter les pièces Eduard multiplie encore les difficultés d’assemblage de toutes les pièces ou leur remplacement éventuel.
De nombreuses pièces Hasegawa et Eduard sont d’abord peintes au préalable, car difficilement accessibles une fois montées.
J’en ai aussi profité pour peindre en gris clair les tranches du pourtour de l’antenne parabolique de la sonde, telles qu’on les voit juste avant d’être incluses dans la coiffe du lanceur.
Le montage commence par la plateforme centrale électronique, en y incluant les couronnes métalliques Eduard cernant les pourtours de cette plateforme, puis en peignant ou collant divers détails de surface.
La construction continue avec le montage de l’antenne parabolique recouverte de film plastique transparent pour éviter de tacher le plastique blanc de la parabole. Les pieds de support de la sonde dans le lanceur sont collés sous le bloc électronique, ainsi que quelques pièces sur les flancs de la plateforme électronique.
Il y a ensuite le montage de nombreux instruments scientifiques indépendants et du générateur thermo-électrique à radio-isotopes, avec de nombreuses plaques Eduard recouvrant les parois externes du générateur.
Certaines pièces Eduard comme le câblage du pylône de la parabole sont très délicates à coller et ce n’est pas facile de faire un bon rendu des optiques scientifiques. Les diverses parties indépendantes se montent et sont détaillées petit à petit, avec de nombreuses pièces Eduard très fines, telles les cercles du pourtour des caméras. Je fais par contre le tri et rejette les pièces Eduard trop fragiles tels les trépieds supportant certains appareils scientifiques ou risquant de mal tenir collées sur la maquette. En conséquence, j’affine des pièces Hasegawa que je conserve.
Je colle les arceaux qui maintiendront la parabole sur le bloc central électronique, ainsi que le support de la flèche future du magnétomètre de champ magnétique faible. Puis, je rajoute un boitier argenté au bloc des caméras et un autre à l’intérieur du mat des instruments sous le futur spectromètre plasma. Je peins aussi les contours du bloc optique.
Commence le moment redouté du montage des mats Eduard à bien plier et coller malgré le peu de support utilisable. Le plus dur sera de coller le long mat du magnétomètre pour champ magnétique faible et opérer une torsion de 120° entre les deux extrémités du long mat.
L’antenne est reliée au bloc électronique central et les 2 parties du mat du magnétomètre pour champ magnétique faible sont collées, mais les torsions sur un mat de section triangulaire en metal doux ne sont pas sans effet… Il y aura à faire de nombreuses reprises de colle et des redressements de tôle plane tordue par la torsion à 120°.
Ce sera le travail des prochaines sessions sur cette maquette, en sus de la suite de l'assemblage des différents blocs de la sonde.
Merci d'avoir suivi jusqu'à là et à bientôt !
A SUIVRE