Bonjour,
Quatrième et dernier volet de mon projet, voici les lanceurs lourds étudiés dans les années soixante par le LRBA pour développer la gamme des Diamants.
L'objectif était d'obtenir une capacité suffisante pour l'orbite géostationnaire. Il fallait donc un lanceur lourd avec un troisième étage redémarrable pour l'injection dans l'orbite.
Pour améliorer les chances de voir de tels projets adoptés le LRBA fit en sorte d'utiliser au maximum du matériel existant pour diminuer les coûts et les délais de mise au point. La solution d'un étage en faisceau, utilisée par les soviétiques avec leur fusée R-7 fournissait une bonne solution.
A partir de matériel "Diamant" comme le premier étage Améthyste un nouvel étage, Catherine, fut conçu en liant en faisceau quatre Améthystes modifiés. Chaque élément ne contenait plus qu'un seul ergol et deux étaient dédiés à l'UDMH, les deux autres au peroxyde d'azote. Un système de tuyauterie croisée approvisionnait les 4 moteurs et l'ensemble, qui fonctionnait sans turbo pompe, était pressurisé par une sorte de cinquième moteur situé entre les réservoirs.
On s'était aperçu que le moteur Vexin, plus simple à modifier, brûlait très bien ces ergols qui étaient destinés à l'origine à son successeur Valois. On adapta donc des Vexin comme éjecteurs pour Catherine.
On repris le même principe à une taille plus grande avec l'étage Octavie (Super vulcain) constitué de quatre Diane, ce dernier restant toutefois à concevoir.
Le groupe des lanceurs LRBA :
Un prototype de Catherine exposé au Bourget en 1968 :
Un schéma de l'étage Catherine :
Je suis parti de ces informations pour m'attaquer au lanceur Carmen et son premier étage, Diane. Celui-ci comporte deux éjecteurs Vexin articulés et je me suis amusé à essayer de reconstituer complètement la baie de propulsion. Je suis resté dans l'esprit de la baie "Catherine" qui date de la même époque et du même bureau d'étude.
Après quelques heures de fun, voici ce que cela donne :
J'ai gardé des formes et détails adaptés à l'échelle du 144e et fait en sorte que ce soit imprimable et moulable, bien sûr.
Je vais pouvoir reprendre des éléments pour les baies de propulsion Catherine et Octavie.
à suivre...
_Bruno
Quatrième et dernier volet de mon projet, voici les lanceurs lourds étudiés dans les années soixante par le LRBA pour développer la gamme des Diamants.
L'objectif était d'obtenir une capacité suffisante pour l'orbite géostationnaire. Il fallait donc un lanceur lourd avec un troisième étage redémarrable pour l'injection dans l'orbite.
Pour améliorer les chances de voir de tels projets adoptés le LRBA fit en sorte d'utiliser au maximum du matériel existant pour diminuer les coûts et les délais de mise au point. La solution d'un étage en faisceau, utilisée par les soviétiques avec leur fusée R-7 fournissait une bonne solution.
A partir de matériel "Diamant" comme le premier étage Améthyste un nouvel étage, Catherine, fut conçu en liant en faisceau quatre Améthystes modifiés. Chaque élément ne contenait plus qu'un seul ergol et deux étaient dédiés à l'UDMH, les deux autres au peroxyde d'azote. Un système de tuyauterie croisée approvisionnait les 4 moteurs et l'ensemble, qui fonctionnait sans turbo pompe, était pressurisé par une sorte de cinquième moteur situé entre les réservoirs.
On s'était aperçu que le moteur Vexin, plus simple à modifier, brûlait très bien ces ergols qui étaient destinés à l'origine à son successeur Valois. On adapta donc des Vexin comme éjecteurs pour Catherine.
On repris le même principe à une taille plus grande avec l'étage Octavie (Super vulcain) constitué de quatre Diane, ce dernier restant toutefois à concevoir.
Le groupe des lanceurs LRBA :
Un prototype de Catherine exposé au Bourget en 1968 :
Un schéma de l'étage Catherine :
Je suis parti de ces informations pour m'attaquer au lanceur Carmen et son premier étage, Diane. Celui-ci comporte deux éjecteurs Vexin articulés et je me suis amusé à essayer de reconstituer complètement la baie de propulsion. Je suis resté dans l'esprit de la baie "Catherine" qui date de la même époque et du même bureau d'étude.
Après quelques heures de fun, voici ce que cela donne :
J'ai gardé des formes et détails adaptés à l'échelle du 144e et fait en sorte que ce soit imprimable et moulable, bien sûr.
Je vais pouvoir reprendre des éléments pour les baies de propulsion Catherine et Octavie.
à suivre...
_Bruno